Pic du Néouvielle

Camping

Camping au RioumajouIl est prévu de longue date de faire l'ascension du Pic du Néouvielle et de nous promener autour des lacs, fort nombreux aux alentours. Bien qu'il s'agisse d'un "3000", le groupe doit atteindre ou dépasser les 20 personnes, ce qui pose des problèmes d'organisation car il faudra dormir à proximité et trouver un week-end d'août dont les prévisions météorologiques soient optimistes. Nous choisissons donc le week-end prolongé du 15 août 2002, et le camping du Rioumajou situé à proximité de Saint Lary pour l'hébergement. Pour moi, ce sera une première : je n'ai jamais campé et j'ignore si cela va me plaire.

Nous partons avec le beau temps et installons dès la fin de la matinée les tentes sur deux emplacements voisins. Il s'agit d'un camping 4 étoiles, ce qui signifie que les occupants ne sont pas trop les uns sur les autres, qu'il y a des installations sanitaires en quantité suffisante, du personnel pour l'entretien des locaux, piscine, tennis, sauna et jacuzzi, snack et boutique, sur 5 hectares boisés en bordure d'un torrent. Jean-Louis, qui n'était pas très chaud pour dormir sous la tente, aurait préféré occuper un mobile-home ou un bungalow, mais ils sont tous réservés pour cette période. Jeannot et Christine ont choisi de dormir à l'hôtel d'Aragnouet, après Saint Lary, tandis que Mikel partagera sa tente avec Cédric.

Le lac de Badet

Le lac de BadetLe montage des tentes s'est fait dans la bonne humeur, en échangeant maillet ou sardines contre des conseils avisés. Tous les enfants sont autour de Jean-Jacques (et surtout de sa fille Nora), tandis que les autres adultes s'occupent dans une ambiance plus tranquille. Finalement, ce n'est pas si sorcier que ça, et nous nous retrouvons bientôt en maillot de bain pour inaugurer la piscine. Jean-Jacques (qui déteste les baignades) brandit une bonne bouteille de Jurançon doux et Michèle extirpe de la voiture baguettes de pain frais et pâté de campagne. Accompagnés de beignets de crevettes en forme de chips et d'un autre petit vin, rouge celui-là, amené par Serge, nous en ferons notre repas avant de partir en reconnaissance au lac de Badet, au-dessus de Piau-Engaly.

Pendant ce temps, les enfants restent sur place et explorent systématiquement toutes les activités qui y sont proposées : ping-pong, billard, volley, piscine... et bain dans le torrent pour les plus téméraires (et les moins frileux). Cédric et Even s'en donnent à cœur joie, se plongeant dans les eaux bouillonnantes qui les entraînent en aval dans des eaux moins profondes qui les freinent naturellement. La gent féminine et la jeune classe ne semblent pas sensibles à ces exploits typiquement masculins et s'occupent ailleurs.

Piau-EngalyNous sommes un peu déçus : à peine enfilées nos chaussures de marche, la pluie s'est mise à tomber, et nous en sommes réduits à nous diriger vers l'unique bar ouvert de la station en attendant qu'elle cesse. Nous faisons croire au tenancier que nous revenons d'une longue marche, pour ne pas perdre la face. Puis nous nous enquérons d'un guide pour le pic du Néouvielle à l'office du tourisme. Richard en a déjà fait l'ascension, mais c'était il y a quelques années, et en suivant son oncle. Il se souvient qu'il y avait un passage délicat à travers un névé et préfère ne pas courir de risque, particulièrement à cause des enfants. Finalement, contrairement à ce qu'il craignait, il n'y aura pas besoin de crampons, c'est déjà çà. Par contre, il est indispensable de partir de très bonne heure : rendez-vous à 7 heures du matin dans le centre de Saint-Lary, et il faudra avoir déjà pris le petit déjeuner. Nous faisons une petite marche au-dessus de Piau, puis nous nous partageons en plusieurs groupes : Max et Serge, auxquels nous laissons une voiture, partent au lac de Badet à une vitesse défiant toute concurrence, Michèle, Jean-Louis B. et moi faisons les courses pour le lendemain, Richard et Jean-Jacques achètent des chaussures de marche et Jean-Louis un bâton.

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