La
mairie d'Anglet et l'office du tourisme ont organisé pour la première
fois un footing gastronomique, idée un peu saugrenue, mais qui a rencontré
beaucoup de succès, grâce au beau temps. Nous étions nombreux
au rendez-vous sur l'esplanade de la plage des Sables d'Or, et finalement
il y avait relativement peu de jeunes par rapport à la quantité
d'adultes alléchés à l'idée de faire du sport
tout en mangeant de bonnes choses. Après les recommandations de l'adjoint
au maire "vous n'êtes pas prioritaires par rapport aux voitures,
ne vous goinfrez pas aux stands, pensez à ceux qui arrivent derrière
vous...", dites en termes plus civils mais dont le sens était
sans équivoque, le flot humain s'est élancé sur la nouvelle
allée piétonne en bordure de mer. Le rythme de démarrage
était rapide, celui de notre footing du samedi à Chiberta, mais
pas autant que celui de Sammy, Anna, Jonathan et les jumeaux, qui sont carrément
partis en sprint. Évidemment, tous n'ont pas tenu le coup, mais Cédric
(qui pourtant avait dit qu'il ne ferait que marcher), poussé par son
correspondant allemand Christian, nous ont dépassé et ont rattrapé
les plus jeunes qui avaient ralenti.
Moi,
je trouve qu'il est difficile de beaucoup s'alimenter aux haltes si l'on veut
continuer la course au même rythme. D'ailleurs, en milieu de matinée,
je n'avais même pas faim et seul le soleil radieux m'incitait à
me désaltérer à l'eau fraîche. D'autres, plus résistants,
ont goûté à toutes les douceurs salées et sucrées
arrosées de vin ou de cidre, mais je suis sûre que la quantité
ingérée était inversement proportionnelle à la
vitesse de la course... Cédric, tenté par les toasts au pâté,
s'est senti mal au bout d'un moment et a dû marcher pour prendre le
temps de digérer un peu. Le but n'était pas d'aller le plus
vite possible, mais avec Sammy, Jonathan, Christian, Max et Richard, il était
difficile de cheminer à un rythme de sénateur.
Nous n'avons pas échappé au chronométrage de Max : parmi les vingt premiers (qui n'avaient rien compris à l'esprit de ce footing municipal et ne se sont pratiquement pas arrêtés aux haltes), Jonathan et Christian, puis Sammy, et enfin Richard et max. Je suis arrivée plus pépère un quart d'heure après avec Anna, alors que Cédric nous avait redoublées sur la fin, redynamisé par la vue de copines et copains d'école. Les jumeaux, qui avaient décroché depuis un moment, n'ont finalement eu que cinq minutes de "retard" par rapport à nous, bien qu'ils n'aient pas paru apprécier énormément cette performance sportive. Qu'il était bon, le gâteau basque du dernier stand !
Michèle et Jean-Louis nous ont rejoints sur ces entrefaites, très détendus après cette petite heure passée sur la plage à bouquiner et regarder la mer. A chacun son plaisir !