Semences de blé tendre, d’orge ou d’avoine, d’automne
ou de printemps.
ce sont le blé et l'orge d'automne qui constituent, avec 80 %, la majeure
partie des ventes de semences, dont 58 % pour le blé et 22 % pour l'orge.
Avec 89 % de céréales d’automne et 11 % de céréales
de printemps, on constate que les céréales d’automne se
taillent la part du lion du chiffre d'affaires
http://www.inrp.fr/lamap/scientifique/astronomie/consultants/01_11_14.htm
D'où vient la légende répandue que le tourbillon doit tourner dans le sens des aiguilles d'une montre dans l'hémisphère Nord et dans le sens inverse dans l'hémisphère Sud ? C'est effectivement ce qu'on observe pour les dépressions et les cyclones, et cette fois sans exception ! C'est tres facilement visible sur les images satellites, où toutes les dépressions s'enroulent dans le "bon" sens dans chaque hémisphère. Ceci explique que l'arrivée d'une dépression en France soit précédée d'un vent du Sud, chaud et humide, annonciateur de pluie, et suivie d'un vent du Nord, froid et sec annonciateur de temps calme et sec (les dépressions circulent d'Ouest en Est).
Ceci s'explique par la force de Coriolis, qui existe parce que la Terre tourne
sur elle-même et n'est donc pas un "bon" référentiel
(les physiciens parlent de "référentiel galiléen")
: dans un "bon" référentiel, tous les corps tendent
à continuer leur mouvement en ligne droite si aucune force ne leur
est appliquée : c'est le principe d'inertie énoncé clairement
pour la première fois par Galilée. Or, ceci n'est plus vrai
lorsqu'on repère le mouvement par rapport à un "cadre"
lui-même en rotation. On le sent très bien, par exemple, si on
veut se déplacer sur un manège qui a commencé à
tourner : on se sent "déporté" en essayant de marcher
tout droit.
L'étude mathématique des lois du mouvement montre que par rapport
à ce cadre tournant, il semble exister des forces supplémentaires
dites "force d'inertie" :
une première force dite "centrifuge" qui semble attirer tous
les corps vers l'extérieur, en s'éloignant du centre de rotation
(on la sent très bien dans une voiture prenant un virage un peu rapide
!). Cette force existe même lorsque le corps est au repos.
Une deuxième force est justement cette force de Coriolis qui est un
peu plus subtile à expliquer, dont l'effet ne se fait sentir que pour
les corps en mouvement par rapport au cadre tournant. C'est celle-ci qui semble
nous déporter latéralement lorsqu'on se déplace sur un
manège.
Dans le cas de la Terre, cette force tend à déporter tous les
corps en mouvement vers la droite dans l'hémisphère Nord et
vers la gauche dans l'hémisphère Sud .
Une dépression agit comme un aspirateur, les vents tendant à être attirés vers le centre de la dépression; à cause de la force de Coriolis, ils vont être déportés vers la droite dans l'hémisphère Nord en donnant cette forme de spirale caractéristique se déroulant vers l'extérieur dans le sens des aiguilles d'une montre.
En théorie "pure", il devrait se passer la même chose lorsqu'un évier se vide; l'eau tombant vers le bas est deviée vers la droite dans l'hémisphère Nord et devrait " spiraler " dans le sens des aiguilles d'une montre, et inversement dans l'hémisphère Sud. Le problème est juste que l'eau d'un évier n'est jamais immobile, elle est parcourue de courants même bien après le remplissage et lorsque la surface paraît parfaitement immobile. Ces courants, ainsi que les irrégularités de la forme de l'évier, perturbent beaucoup plus l'écoulement que la force de Coriolis qui est en fait très faible : elle ne se fait sentir que sur des grandes distances; donc, malheureusement, on n'observera pas réellement son effet sur des lavabos ou des baignoires, ce que chacun peut facilement vérifier !
14/11/2001 complément de réponse de Alain Bouquet
De mémoire, la force de Coriolis s'applique aux lavabos (comme aux
cyclones), mais elle y est négligeable par rapport à toutes
les autres causes qui déterminent le sens de rotation de l'écoulement
: géométrie du lavabo, remplissage qui induit des courants d'eau
qui persistent très longtemps ...
Au fait, l'eau dans mon lavabo s'écoule dans le sens inverse des aiguilles
d'une montre ...
23/05/2002 réaction de Arnaud Fux, nonux@noos.fr
Une dépression tourne dans le sens inverse des aiguilles d'une montre,
et un anticyclone dans le sens des aiguilles d'une montre !
07/06/2002 réponse de Gilles Henri
Il n'y a pas de contradiction : le flux d'air (direction des vents) s'enroule
effectivement dans le sens inverse des aiguilles d'une montre en étant
aspiré vers l'intérieur dans une dépression : d'où
le vent du Sud qui précède une dépression (annonce le
mauvais temps) et le vent du Nord qui la suit (annonce le beau temps). Mais
quand on regarde une photo instantanée, les spirales semblent donc
se dérouler dans le sens des aiguilles d'une montre si on les suit
vers l'EXTERIEUR (ce qui est contraire au sens réel du vent). Bien
sûr, sur une photo, on ne voit pas dans quel sens le vent souffle !
http://www.doc.mmu.ac.uk/aric/eae/french/Climate_Change/Older/Mountains.html
Les Montagnes
Il y a maintenant peu doute que la présence des chaînes de montagne sur la Terre peut influencer fortement le climat mondial, et que les épisodes de construction des montagnes à travers l'histoire de la Terre ont agi en tant que mécanismes de changement du climat mondial. Le processus de construction des montagnes est très lent cependant, étant associé à la dérive continentale et prenant des dizaines ou même des centaines de millions d'années. En conséquence, les changements du climat en raison de tels mouvements tectoniques se développent seulement sur de très longues périodes.
La différence de températures entre l'équateur et les pôles produit du vent qui transporte peu à peu de la chaleur du nord et du sud depuis de basses latitudes à des latitudes élevées sur la Terre. Les tendances de la circulation atmosphérique mondial cependant, maintiennent une tendance plus est-ouest à cause de la rotation de la Terre, qui détourne l'air mouvant dû à la force de Coriolis. Les chaînes de montagnes orientées nord-sud, ont donc la capacité d'influencer de telles configurations de circulation qui règlent le système mondial du climat. Les Montagnes Rocheuses par exemple, qui s'étendent le long du côté ouest du continent nord-américain, influence de manière significative le climat sur leur flanc ouest. De l'air provenant de l'océan Pacifique est détourné au nord autour d'elles avant de retourner vers le sud, apportant avec lui des températures particulièrement froides en hiver à une grande partie du centre des USA et du Canada.
Les scientifiques ont proposé que le soulèvement du Plateau Tibétain et de l'Himalaya, résultant de la collision de l'Inde dans l'Asie il y a 20 millions d'années, ait pu contribué au refroidissement du globe à long terme qui a eu lieu pendant ces dernières 40 millions d'années. En plus de son effet sur la circulation atmosphérique globale, le soulèvement des montagnes a exposé de plus grands volumes de roche aux effets du " weathering " chimique et physique. Pendant le " weathering " chimique, le dioxyde de carbone dissous dans l'eau de pluie aide à décomposer des minéraux de roche pour former des bicarbonates. Ces bicarbonates sont solubles et sont transportés par l'intermédiaire des fleuves en aval aux côtes où ils sont déposés sur les fonds océaniques comme sédiments. Ceci emprisonne le dioxyde de carbone pour des millions d'années, réduisant de ce fait la quantité de dioxyde de carbone restant dans l'atmosphère. Puisque le dioxyde de carbone est un gaz à effet de serre, une augmentation du taux de construction des montagnes peuvent diminuer la force de l'effet naturel de la serre de la Terre, contribuant au refroidissement de la planète.
L'air est plus froid à des altitudes plus élevées, où
les précipitations peuvent tomber comme neige plutôt que pluie.
Le soulèvement des montagnes augmente la quantité de terre à
une altitude élevée et donc la superficie de la terre recouverte
par la neige toute l'année. La neige, naturellement, a une réflectivité
ou un albédo beaucoup plus grand que la plupart des autres surfaces
exempte de neige ou de glace. L'augmentation par la suite de la quantité
de lumière du soleil reflétée réduit la quantité
d'énergie absorbée sur la surface de la Terre, encourageant
encore plus le refroidissement. Ce processus de refroidissement est connu
comme effet de rétroaction glace-albédo.
http://fr.encyclopedia.yahoo.com/articles/do/do_4762_p0.html
Le vent est cette chose impalpable, mais que l'on sent, cette énergie qui peut apparaître soudainement. Aussi dans de nombreuses civilisations les vents ont-ils été considérés comme des dieux ou comme des esprits malins, qui amènent la pluie régénératrice mais aussi la tourmente et l'hiver.
Comment se déplace le vent
Le vent est plus prosaïquement l'expression d'un mouvement d'air relatif
à la surface terrestre, et il se déplace dans les trois dimensions.
Thèmes associés
Les composantes du vent
Cependant, les mouvements horizontaux sont en moyenne beaucoup plus importants
que les verticaux: les vents ont des composantes horizontales typiques de
10 m/s, alors que leur vitesse verticale moyenne ne dépasse pas quelques
dizaines de centimètres par seconde – aussi se réfère-t-on
le plus souvent à la composante horizontale quand on parle du vent,
et les anémomètres qui équipent les stations météorologiques
ne mesurent généralement que celle-ci. Cette constatation, réalisée
sur des moyennes, n'est cependant pas toujours vérifiée à
l'échelle locale où, en présence de reliefs importants
et à l'intérieur des systèmes convectifs, la vitesse
verticale du vent peut atteindre des valeurs extrêmes, jusqu'à
40 m/s dans une cellule géante, ou supercellule.
L'écoulement du vent
Le vent s'écoule de façon plus ou moins régulière
et peut être caractérisé par son régime: si l'écoulement
est laminaire, l'air est peu agité, les lignes de courant sont disposées
en couches parallèles, le vent est régulier; par contre, si
l'écoulement est turbulent, l'air est agité de façon
désordonnée, le vent est alors très irrégulier
en direction et en vitesse (les fluctuations peuvent atteindre des valeurs
importantes sur des temps relativement brefs). La turbulence est principalement
due aux frottements contre les aspérités terrestres et aux perturbations
associées à la présence de barrières orographiques
ou de mouvements convectifs.
Les principales causes du vent
À l'échelle planétaire, le gradient de pression, la force
de pesanteur, la rotation de la Terre et les processus dissipatifs, comme
le frottement, sont les principaux paramètres déterminant la
circulation atmosphérique. C'est grâce aux travaux de l'astronome
britannique Edmund Halley, en 1686, qu'apparut aux premiers météorologues
de l'époque l'existence d'une cohérence dans la formation des
vents, et qu'il fut établi une relation entre la circulation générale
de l'atmosphère et la distribution de l'énergie solaire à
la surface du globe.
Les gradients de pression
Ce sont les fortes variations de température qui existent entre les
régions équatoriales et les zones polaires, engendrant des gradients
de densité de l'air, et donc des gradients de pression, qui représentent
la principale source des mouvements de l'air à l'échelle planétaire.
Les vents ainsi générés ont alors pour rôle principal
de transporter de la chaleur depuis les régions équatoriales
vers les zones polaires pour compenser le déséquilibre thermique
existant. Comme celui-ci est constamment maintenu par le rayonnement solaire,
aucun équilibre ne peut être atteint de façon durable...
et les vents continuent à faire tourner les girouettes.
L'influence de la rotation de la Terre
En 1735, le physicien anglais George Hadley montra le rôle de la rotation
de la Terre dans la déviation, à l'échelle planétaire,
des courants aériens: vers la droite dans l'hémisphère
Nord, vers la gauche dans l'hémisphère Sud. L'intensité
de la force associée, la force de Coriolis, dépend à
la fois de la vitesse de la masse d'air et de la latitude concernée.
Dans les régions équatoriales, où la force de Coriolis
est faible, les vents soufflent des hautes vers les basses pressions; par
contre, aux latitudes tempérées et près des pôles,
où cet effet est important, les vents ont tendance à suivre
les lignes isobares (vent géostrophique) en tournant, pour l'hémisphère
Nord, dans le sens des aiguilles d'une montre autour des anticyclones et dans
le sens contraire autour des dépressions. Près du sol, les forces
de frottement deviennent importantes, et la vitesse du vent décroît
suivant la verticale pour atteindre une valeur nulle à la surface;
dans les régions polaires et tempérées, cette décroissance
se traduisant par une réduction de la force de Coriolis, le vent est
dévié vers les basses pressions (spirale d'Ekman).
Les différents types de vent
À l'échelle planétaire
La circulation moyenne de l'atmosphère dépend surtout de la
latitude. Ainsi, aux latitudes intertropicales, nous trouvons des vents faibles
et réguliers (les alizés), soufflant de nord-est dans l'hémisphère
Nord et de sud-est dans l'hémisphère Sud; en revanche, aux latitudes
tempérées il existe un courant d'ouest (soufflant vers l'est)
qui peut devenir instable et produire des perturbations du type dépression,
anticyclone ou courant-jet. Lorsqu'on se rapproche des pôles, la circulation
atmosphérique reprend une composante moyenne d'est.
À l'échelle synoptique (1 000 à 6 000 km)
Des vents secondaires sont engendrés par les perturbations du courant
d'ouest, par les contrastes thermiques existant entre les océans et
les continents et par les forts gradients rencontrés à la surface
des reliefs importants. Ainsi, les moussons (indienne, africaine...) minimalisent
les écarts de température entre les continents chauds et les
océans adjacents, plus froids, et les vents catabatiques, rencontrés
en Antarctique ou au Groenland, descendent le long des glaciers ou des surfaces
enneigées pour réduire le gradient thermique.
À moyenne échelle (10 à 1 000 km)
Les brises prennent naissance dans les régions côtières
et près des lacs. Durant la journée, si le réchauffement
solaire est suffisant, l'air situé immédiatement au-dessus du
sol monte, donnant éventuellement naissance à des cumulus, voire
à des cumulo-nimbus, parfois accompagnés d'averses; près
de la surface, l'air ascendant est remplacé par de l'air venant de
la mer (brise de mer) ou du lac (brise de lac). La nuit, le refroidissement
du sol par rayonnement inverse le processus. Un phénomène analogue
explique les brises de montagne et de vallée. Le jour, l'air remonte
les pentes réchauffées, la nuit il descend les pentes refroidies.
L'orographie a une influence marquée sur les vents locaux. Dans l'effet
de fœhn, l'air perd son humidité en montant sur le versant exposé
au vent d'une chaîne montagneuse, puis redescend chaud et sec sur l'autre
versant. Cet effet est très marqué dans les Alpes, mais aussi
sur la plupart des grands massifs montagneux (il produit des vents comme le
chinook au Colorado, le zonda en Argentine, le chergui au Maroc).
Le vent local
Le resserrement entre deux massifs montagneux peut accélérer
violemment le vent local: c'est le cas du mistral, de la tramontane, de l'autan.
Le même phénomène se produit, à plus petite échelle,
au milieu de grands ensembles immobiliers comme ceux du quartier de la Défense,
à l'ouest de Paris.
Des vents forts et extrêmement dévastateurs peuvent aussi être
associés aux nuages convectifs: dans les tornades, l'air des basses
couches est violemment aspiré dans une colonne ne dépassant
pas 200 ou 300 m de diamètre, et monte en tourbillonnant jusque dans
le nuage; la vitesse du vent peut dépasser 100 m/s. Ces phénomènes
particulièrement violents et destructeurs sont fréquents dans
la plaine du Mississippi, où ils font chaque année des dégâts
considérables et des centaines de victimes. Dans les courants de densité,
l'air sec refroidi par les précipitations se précipite vers
le sol et s'étale en générant un front de rafales marqué
par des coups de vent brutaux et soudains.
Vents régionaux et vents locaux
Les vents régionaux et locaux sont extrêmement nombreux et variés.
En France métropolitaine, on en compte plusieurs centaines. Si les
vents régionaux intéressent des zones assez vastes, les vents
locaux n'intéressent que des zones de faible étendue (à
l'échelle d'une colline, d'une vallée, d'un village ou d'une
ville). Ils tirent leurs noms de leurs caractéristiques locales ou
de leur origine géographique.
Autan
Vent de sud-est, dans la vallée de la moyenne Garonne, le Quercy et
le Rouergue; de sud dans le Cantal, le bent d'outo. L'autan blanc est un vent
de beau temps, d'origine continentale, frais en hiver, chaud en été.
L'autan noir est chaud, précurseur d'une pluie qui ne dure généralement
pas; il est nettement moins fréquent que l'autan blanc.
Bise
Soufflant du nord ou du nord-est, on la rencontre dans la majeure partie
du territoire. On la dénomme aussi vent de France dans l'Oise, vent
d'amont dans le Cantal, bent de biso dans le Gers et biso negro dans le Rouergue.
Il est froid, modéré à fort, sec, et sévit en
toutes saisons, mais plus particulièrement en hiver et au printemps.
Cers
Venant d'ouest ou de sud-ouest dans le bas Languedoc, il est désigné
aussi sous le nom de narbonnais dans la région de Narbonne. Froid en
hiver, chaud en été, toujours sec, il amène le beau temps.
Galerne
Ce vent de nord-ouest, actif en Touraine, dans le Berry, les Deux-Sèvres,
le Béarn et le Quercy, est froid et humide et souffle en rafales violentes.
Grec
Il se manifeste selon une direction nord-est dans les régions méditerranéennes;
on l'appelle couramment grégal sur la Côte d'Azur et dans le
Roussillon, grégau en Provence et grécale en Corse. En Provence,
en Corse et dans le bas Languedoc, il est froid et sec et amène les
gelées printanières. Sur la Côte d'Azur, dans l'Aude et
le Roussillon, c'est au contraire un vent humide chargé de pluie.
Levant
C'est un vent d'est soufflant sur les régions du Sud-Est. Il est plus
couramment appelé levant dans le Roussillon et levante en Corse. Modéré
à fort, il est généralement doux et humide avec des précipitations.
Lorsqu'il souffle par beau temps, c'est le levant blanc.
Marin
Vent de sud-est soufflant sur les régions du Sud-Est; il est fort,
parfois violent, très humide, avec de fortes précipitations.
Lorsqu'il n'apporte pas de pluies, c'est le marin blanc.
Mistral
Produit par un effet d'accélération dans la vallée du
Rhône entre les Alpes et le Massif central, il souffle du nord dans
la vallée du Rhône, puis du nord, du nord-est ou du nord-ouest
sur la majeure partie de la zone littorale méditerranéenne.
S'il atteint la Côte d'Azur, c'est alors un vent d'ouest. Il est froid,
sec, violent et souffle en rafales.
Tramontane
Vent de nord-ouest dans le bas Languedoc et le Roussillon. Souvent violent,
froid et sec lorsqu'il est associé à une invasion d'air polaire,
il peut être accompagné d'averses lorsqu'il est associé
à une perturbation sur la Méditerranée.
Traverse
Vent d'ouest ou de nord-ouest dans le Jura, le Massif central et les Alpes,
c'est le ploudzaou dans le Cantal, la traverse haute dans le sud du Massif
central (où traverse basse correspond à un vent de sud-ouest).
Il est modéré à fort, soufflant généralement
en rafales; humide et tiède en été, avec des orages;
froid au printemps et en hiver.
Vent
Provenant du sud ou de sud-ouest dans le Jura et la Savoie, du sud dans les
régions du Nord-Est, la Saône, les Alpes et le Massif central.
Dans l'Yonne, on le nomme aussi vent de la pluie, et dans le Briançonnais
le vent d'Italie. Il est doux, humide, généralement fort et
irrégulier; il est habituellement suivi de pluie ou de neige.
Les effets du vent
Le vent possède donc une énergie importante et peut transporter
de grandes quantités de chaleur, d'humidité, de polluants ou
de constituants mineurs (sable, poussière). Il a aussi des effets secondaires,
comme la création de courants océaniques ou la production de
vagues au-dessus des océans. Il accélère les échanges
entre l'atmosphère et le sol, la végétation ou l'océan
(évaporation, flux de chaleur...). Au-dessus des continents, le vent
permet l'érosion, le transport et le dépôt de sédiments.
Thèmes associés
L'érosion due au vent est surtout efficace dans les régions
sèches et arides, où les particules fines du sol ne sont pas
solidement maintenues en place par l'humidité ou la végétation.
Les poussières ainsi transportées provoquent ensuite l'abrasion
des roches et des sols exposés.
Si l'énergie du vent occasionne des dégâts et des désagréments
(cyclones tropicaux, tornades, rafales, cisaillements ou sautes de vent, turbulences...),
elle peut aussi être mise à profit pour fournir de l'énergie
cinétique (bateaux à voiles, planeurs, avions...), mécanique
(moulins à vent) ou électrique (turbines éoliennes).
La puissance d'une éolienne est proportionnelle à la surface
des pales et à la force du vent. Par vent fort, les plus puissantes
procurent une énergie de plus de 1 000 kW, mais elles couvrent des
surfaces importantes et la puissance fournie n'est pas fiable puisqu'elle
varie au gré du vent.
La mesure du vent
Le vent instantané est souvent difficile à discerner et à
mesurer en raison de la grande variabilité des mouvements de l'air
aux petites échelles d'espace et de temps; il est évalué
sur des intervalles de quelques secondes. Le vent dit météorologique
est mesuré à 10 m du sol et correspond à une valeur moyenne
sur un intervalle de 10 min, ce qui permet de négliger les fluctuations
associées à la turbulence de petite échelle et de rendre
comparables les observations faites à différentes stations.
Les rafales de vent pouvant avoir des conséquences importantes pour
l'aviation, le vent dit aéronautique est une moyenne réalisée
sur 3 min.
Mesure de la direction du vent
Si la direction horizontale du vent est généralement repérée
par rapport aux points cardinaux (rose des vents à 8, 16 ou 32 directions),
en météorologie elle est définie comme la direction d'où
vient le vent, et la rose utilisée a 36 directions: l'est correspond
à 09, le sud à 18, l'ouest à 27, le nord à 36,
l'indication 00 étant réservée à la représentation
des vents faibles (pas de direction déterminée). La direction
du vent peut être déterminée à l'aide d'une manche
à air, d'une banderole, d'un ruban ou d'une girouette. Cette dernière
aurait été utilisée en Chine et en Égypte antiques;
au IIe siècle av. J.-C., à Athènes, sur la Tour des vents
d'Andronicos, une girouette permettait de déterminer la direction du
vent. Aristote en avait défini huit selon leur origine: Boréas
(nord), Kaikias (nord-est), Apéliotès (est), Euros (sud-est),
Notos (sud), Lips (sud-ouest), Zéphyros (ouest), Skyron (nord-ouest).
La rose des vents
Mesure de l'intensité du vent
La force du vent est l'intensité avec laquelle le vent souffle. Elle
s'exprime en mètres par seconde, en kilomètres par heure ou
en nœuds. Sa mesure peut être réalisée à l'aide
d'un anémomètre (le premier, qui date de 1450, aurait été
conçu par l'architecte italien Leon Battista Alberti), qui, dans sa
forme la plus classique, est constitué d'un petit moulinet dont la
vitesse de rotation est fonction de la force du vent. On utilise aussi des
anémomètres soniques ou à différence de pression.
Le diffusomètre à micro-ondes actives actuellement installé
sur le satellite européen ERS-1 permet d'obtenir le champ de vents
à la surface des océans sous la trace du satellite; deux autres
exemplaires sont prévus sur les futurs satellites ERS-2 et Adeos. Cependant,
en l'absence d'instrument de mesure, il est toujours possible d'estimer la
vitesse du vent d'après l'échelle de Beaufort.
Les degrés de l'échelle de Beaufort
Mesures de l'intensité et de l'orientation du vent en altitude
Elles peuvent être déterminées en installant les capteurs
sur une tour, sur un aéronef, sous un cerf-volant ou un ballon captif.
Une méthode couramment employée par les services météorologiques
consiste à déduire le vent des positions successives d'un ballon
mesurées par des méthodes optiques (théodolites) ou faisant
appel aux micro-ondes (radars de poursuite) ou encore à des ondes radioélectriques
(utilisation de balises au sol: systèmes Oméga, Loran C); de
balises embarquées sur satellites: système GPS (global positioning
system).
Les caractéristiques du vent en altitude peuvent aussi être obtenues
par télédétection active, en utilisant des sodars (sondeurs
acoustiques), des lidars (sondeurs à faisceau laser) ou des radars
profileurs de vent (radars ST fonctionnant dans les bandes UHF et VHF). Dans
les précipitations, le vent peut être mesuré à
l'aide de deux radars Doppler placés au sol ou d'un radar aéroporté
à deux faisceaux.
Ces moyens de mesure sont précieux pour la prévision météorologique
et la connaissance des climats. Leur principale limitation réside dans
la faible couverture spatiale des mesures effectuées. Des études
sont menées pour développer un lidar Doppler qui serait embarqué
sur satellite et permettrait d'effectuer des mesures globales du vent dans
toutes les régions de la planète.
Satellite image of Hurricane Keith taken at 11:22 p.m. EDT Sunday
Tropical storms
Tropical storms, with winds between 39 and 73 mph, are weaker than hurricanes.
However, they still cause significant damage on land. (National Climatic Data
Center, NOAA)
The lines shown on a weather map are isobars - they join points of equal atmospheric pressure.
The pressure is measured by a barometer, with a correction then being made to give the equivalent pressure at sea level. Meteorologists measure pressure in units of millibars (mb), though instruments sometimes give pressures in terms of inches of mercury. The term hectopascal (hPa) is often used instead of millibar, where 1 millibar equals 1 hectopascal. In the British Isles the average sea-level pressure is about 1013 mb (about 30 inches of mercury), and it is rare for pressure to rise above 1050 mb or fall below 950 mb.
Charts showing isobars are useful because they identify features such as
anticyclones and ridges (areas of high pressure) and depressions and troughs
(areas of low pressure), which are associated with particular kinds of weather.
These features move in an essentially predictable way.
Also, wind speeds and directions are related to the spacing and orientation of the isobars.
Relationship between winds and isobars
There are three important relationships between isobars and winds.
The closer the isobars, the stronger the wind.
The wind blows almost parallel to the isobars.
The direction of the wind is such that if you stand with your back to the wind in the northern hemisphere, the pressure is lower on the left than on the right.
These make it possible to deduce the wind flow from the isobars.
Wind speed and direction
The direction given for the wind refers to the direction from which it comes. For example, a westerly wind is blowing from the west towards the east.
Measurements of wind strength are made at 10 metres (33 feet) above the ground. A specified height has to be used because the wind speed decreases towards the ground. In this country winds are measured in knots (nautical miles per hour). However, forecast winds are often given in miles per hour (where 1 knot is equivalent to 1.15 m.p.h.) or in terms of the Beaufort Scale. There are rapid variations in the wind - these are referred to as gusts. Gusts are higher inland than over the sea or windward coasts, although the mean wind speeds tend to be lower inland. Typically, gusts can be 60% higher than the mean speed, although in the middle of cities this can reach 100%. Northerly winds tend to be gustier than southerly ones.
Relationship between wind direction and weather
In general, the weather is strongly influenced by the wind direction, so information
about the wind provides an indication of the type of weather likely to be
experienced. However, this approach is effective only if the wind is blowing
from the same direction for some time. A marked change in wind direction usually
indicates a change in the weather.
Northerly winds tend to bring relatively cold air from polar regions to the British Isles. Similarly, southerly winds tend to bring relatively warm air from the tropics. The characteristics of the air are also affected by its approach to the British Isles. Air picks up moisture if it travels across the sea, but remains relatively dry if it comes across the land.
As cold polar air moves southwards over an increasingly warm sea, the heating
of the air by the sea causes cumulus clouds to form. These clouds may grow
sufficiently for showers to develop and, consequently, winds from the north-west,
north or north-east usually bring cold, showery weather to the British Isles.
Warm air from the tropics moving northwards over the sea is cooled from below.
Sometimes the cooling is sufficient for sea fog or a thin layer of stratus
to form. The cloud can become thick enough for drizzle, especially on windward
coasts and over high ground. In general, winds from the west or south-west
are associated with overcast, wet weather.
Winds from the south and south-east mainly occur in summer and these bring warm, dry weather. However, southerly winds can sometimes bring hot, thundery weather.
Easterly winds in winter bring very cold air to the British Isles. The characteristics and path of the air determine whether it is cloudy (with perhaps rain, sleet or snow) or fine and sunny. In summer, an easterly wind will mean it is cool on the east coast but warm elsewhere, usually with clear skies.
Depressions and anticyclones
In a depression (also referred to as a 'low'), air is rising. As it rises
and cools, water vapour condenses to form clouds and perhaps precipitation.
Consequently, the weather in a depression is often cloudy, wet and windy (with
winds blowing in an anticlockwise direction around the depression). There
are usually fronts associated with depressions.
In an anticyclone (also referred to as a 'high') the winds tend to be light and blow in a clockwise direction. Also the air is descending, which inhibits the formation of cloud. The light winds and clear skies can lead to overnight fog or frost. If an anticyclone persists over northern Europe in winter, then much of the British Isles can be affected by very cold east winds from Siberia. However, in summer an anticyclone in the vicinity of the British Isles often brings fine, warm weather.
A trough has characteristics similar to those of a depression, and in a ridge the weather is similar to that in an anticyclone.
The changeable weather in the British Isles is caused by a succession of depressions with their associated fronts and anticyclones (or ridges) running across the country from the Atlantic Ocean.
Fronts
The boundary between two different types of air mass is called a front. In
our latitudes a front usually separates warm, moist air from the tropics and
cold, relatively dry air from polar regions. On a weather chart, the round
(warm front) or pointed (cold front) symbols on the front point in the direction
of the front's movement. Fronts move with the wind, so they usually travel
from the west to the east. At a front, the heavier cold air undercuts the
less dense warm air, causing the warm air to rise over the wedge of cold air.
As the air rises there is cooling and condensation, thus leading to the formation
of clouds. If the cloud becomes sufficiently thick, rain will form. Consequently,
fronts tend to be associated with cloud and rain. In winter, there can be
sleet or snow if the temperature near the ground is close to freezing.
It is convenient to distinguish between warm fronts, cold fronts and occluded fronts.
A front which is moving in such a way that the warm air is advancing to replace the cold air is called a warm front. As the warm front approaches, there is thickening cloud and eventually it starts to rain. The belt of rain extends 100-200 miles ahead of the front. Behind the front the rain usually becomes lighter, or ceases, but it remains cloudy. As a warm front passes, the air changes from being fairly cold and cloudy to being warm and overcast (typical of warm air from the tropics travelling over the sea). Also there is a clockwise change in wind direction, and the wind is said to 'veer'.
A cold front moves so that the cold air is advancing to replace the warm air. This means that as a cold front passes, the weather changes from being mild and overcast to being cold and bright, possibly with showers (typical of cold polar air travelling over the sea). The passage of the front is often marked by a narrow band of rain and a veer in the wind direction.
An occluded front can be thought of as being a result of the warm and cold fronts meeting. Consequently, ahead of an occlusion the weather is similar to that ahead of a warm front, whereas behind the occlusion it is similar to that behind a cold front.
The characteristics given for the fronts apply to active fronts. If the front
is weak, the rain associated with it is light or non-existent, and the changes
across the front are less marked.
www.allmetsat.com/es/ interpretation.html
visible
Las imágenes en el espectro visible representan la cantidad de luz
que es reflejada hacia el espacio por las nubes o la superficie de la tierra.
El agua y la tierra sin nubes son normalmente oscuras, mientras que las nubes
y la nieve se presentan brillantes. Las nubes espesas son más reflectivas
y aparecen más brillantes que las tenues. Sin embargo, en estas imágenes
del espectro visible es difícil discernir entre nubes altas y bajas.
Para esto son útiles las imágenes de satélite en el infrarrojo.
Las imágenes en el espectro visible no se pueden obtener en ausencia
de luz solar.
infrarroja
Las imágenes del infrarrojo representan la radiación infrarroja
emitida por las nubes o la superficie de la tierra. En realidad, son medidas
de temperatura. En una imagen infrarroja, los objetos más calientes
aparecen más oscuros que los fríos. Las zonas sin nube serán
normalmente oscuras, pero también las nubes muy bajas y la niebla pueden
aparecer oscuras. Casi todas las otras nubes se presentarán claras.
Las nubes altas son más claras que las bajas.
vapor de agua
Las imágenes de vapor de agua representan la cantidad de vapor de agua
de la atmósfera. Son útiles para indicar zonas de aire húmedo
y seco. Los colores oscuros indican aire seco, mientras que un blanco más
brillante indica que el aire es más húmedo.