Paysage embrumé au pied de l'AtxuriaVautour fauveC'était un canular bien ficelé ! Elisabeth avait fait les invitations de longue date, trouvé le lieu du repas (une grotte de Zugarramurdi), imaginé que l'on pourrait faire une balade le matin en emmenant Jean-Louis B., tout-à-fait inconscient des préparatifs qui se tramaient autour de lui, mais il restait un hic : comment aller sans éveiller de soupçon du parking où nous avions garé les voitures pour marcher sur l'Atxuria, aux grottes où devait se passer l'anniversaire ? Borde soignéeC'est là que Pierre S. est entré en jeu : il a inventé une grotte soit-disant récemment découverte mais pas encore ouverte au public qu'il aurait eu la permission exceptionnelle de visiter avec nous "durant un quart d'heure" ; il fallait que nous prévoyons les lampes de poche - ou mieux, des frontales - pour nous y rendre après la randonnée du matin... Autour des tables de pierreEt ça a marché ! Tous ceux qui n'étaient pas dans le secret des dieux ont gobé le canular... pour arriver dans la grotte où se cachait le reste du groupe venu directement pour le méchoui et qui a jailli, tel un diable de sa boîte, du fond sombre pour accueillir Jean-Louis d'un "Bon anniversaire" ! Il n'en croyait pas ses yeux !

Pottok dans un creux de rocherLe départ était prévu à 7h30 de la jardinerie Lafitte, mais il y a des jours un peu spéciaux où rien ne se passe comme prévu. D'abord, Jean-Louis (C.) avait du mal à se lever. En plus, nous étions en panne de café. Richard est arrivé, nous sommes allés chercher Xavier qui a offert le petit déjeuner (avec café). Jeannot avait oublié ses lunettes et a dû retourner chez lui les chercher, du coup nous n'étions pas si en retard que ça au rendez-vous. Mais ce n'est pas tout ! Jean-Louis, au volant, Richard et François au-dessus du videécoutait les histoires de Richard et n'a pas prêté attention à la voiture de Pierre que nous devions suivre. Vautour fauveNous avons pris la route de Cambo au lieu de celle de Saint Pée que nous avons fini par rejoindre après nous être aperçus de notre méprise, mais nous n'avons jamais rattrapé les autres. Evidemment, nous ne connaissions pas le lieu de départ de la marche, ç'aurait été trop simple ! J'avais compris Zugarramurdi, Richard et Xavier avaient entendu Sare, et nous savions que nous irions sur l'Atxuria. Maigres indices, et pas de carte... Après avoir longuement tourné, nous avons entendu un sifflement aigu (celui de Pierre C. qui nous guettait), alors que nous nous approchions du parking des grottes de Sare : nous y étions enfin !

Carrière de SareUn temps magnifique se levait sur la montagne parsemée de "bordes" aménagées (anciennes bergeries) dont l'une, Pierre S. et sa frontaleentourée de tables et bancs de pierre, semblait prête à nous accueillir pour le repas. Retardée par ma montée tranquille en compagnie de Tina, l'amie de Munich de François avec laquelle j'essayais de retrouver mon allemand, nous avons perdu de vue le groupe. Connaissant Richard, je savais qu'il serait au sommet, forcément. De là-haut, nous avons aperçu le gros des troupes Grotte de Zugarramurdiqui se contentait de faire le tour du pic sur un sentier peu pentu. Des pottoks paissaient tranquillement au milieu des fougères, les vautours fauves planaient à faible hauteur, tandis que des choucards et des hirondelles rasaient à toute vitesse les plaques de grès rose empilées en strates obliques.

Une veste de rando en cadeauUne carrière blanche se détachait en contrebas, dont la poudre volatile semblait avoir attaqué les arbres qui l'entouraient. De retour au parking, nous avons donc pris nos frontales (!) et nous avons emprunté un joli chemin ombragé pavé de larges pierres, peut-être un vestige de voie romaine, qui longeait la route et coupait en direction des grottes. Ensuite, que faut-il dire ? Il y a eu une explosion de rires, embrassades, retrouvailles, surprises et exclamations, tandis que nous commencions à prendre l'apéritif, suivi d'un méchoui excellent. Gérard nous a révélé ses talents de guitariste-animateur indices d'une longue pratique de fêtes, et Pierre, le fils de Jean-Louis B. l'a relayé par moments. Chants, danses, tout était réuni pour que la fête soit réussie.

Nadine et Jean-Louis Un discours, un discours ! Richard et Max Gérard
Essai de danses sévillanes
Ramona, la fille de Yann et sa copine dansent aussi
Pierre

 

Jean-Louis B. et sa frontale
Atxuria et Zugarramurdi
Pottoks au sommet de l'Atxuria
Les 60 ans de Jean-Louis B.
Participants : l'AASSC (Richard, Pierre S., Pierre C., Max et Michèle, Cathy et Jean-Louis, Yann, Nadine et Eric, François, Christine et Gérard, Martine) et Rose, Monique, Isa, Tina, Sabah, Jano et Christine L., Elisabeth, Hélène, Pierre et Jean-Louis B., sa famille et ses amis d'ailleurs.