Article paru dans le Sud-Ouest à la rubrique de Bassussarry le 10/07/08
Revitalisation
des chemins
Le tourisme rural en marche
La pluie a rendu le terrain glissant pour la découverte du sentier de
randonnée du village lors de la fête des 70 ans de la Biez Bat.
C.C-E
« La section randonnée de la Biez Bat, qui compte actuellement
une cinquantaine de membres, existe depuis 1985. Elle organise toute l’année
des randonnées classées de une à quatre chaussures suivant
la difficulté, dont le programme figure sur son site Internet. Nous
parcourons les Pyrénées et leurs chaînes secondaires
espagnoles ainsi que la chaîne cantabrique » explique Jean-Louis
Aspirot, qui la préside. Il conduit occasionnellement des marches
dans le village, comme celle qui a eu lieu lors des 70 ans de la Biez Bat,
en empruntant des routes peu fréquentées et des chemins à travers
prés et bois. « Je suis allé reconnaître le tracé d’une
boucle de 14 kilomètres dans Bassussarry en répertoriant les
anciens sentiers ruraux. Certains passent à travers des propriétés
privées et, comme ils étaient en désuétude, j’ai
demandé l’autorisation d’y circuler de nouveau, mais quelques
habitants sont encore réticents » relate-t-il. Le plus grand
problème vient de la présence du golf : une portion du sentier
pédestre longe des « trous » pour rejoindre le tunnel
qui passe sous la voie rapide Cambo-Bayonne afin d’accéder aux
berges de la Nive. « Pour le moment, nous ne pouvons le traverser ponctuellement
qu’en demandant l’accord du président du golf, M. Jean
Saussié » précise-t-il. « L’ouverture effective
de ce grand sentier dépendra d’abord de la volonté des élus
municipaux, puis devra être soumise à l’approbation du
conseil de la communauté de communes Errobi, dont le président
en exercice est Paul Baudry, notre maire » ajoute-t-il. « En
outre, pour le compte d’Errobi, je suis en train d’établir
la carte des sentiers ruraux qui la parcourent en vue de l’instauration
d’une signalétique pour les promeneurs. Comme ils ne sont plus
utilisés depuis longtemps, il faut parfois y aller avec la débroussailleuse.
Certains mériteraient d’être aménagés pour
en faciliter l’accès par temps humide » conclut-il.
Cathy Constant-Elissagaray