La mise en place d'un Agenda 21 débute sur Anglet, c'est une expérience nouvelle pour tout le monde, pour la municipalité qui inaugure cette démarche et pour les Angloys qui sont consultés pour la première fois de cette façon informelle. L'antagonisme injonctions - revendications est remplacé par une concertation qui s'inspire directement de la plus haute Antiquité, de l'agora athénienne au forum romain, en clair, de la démocratie directe, étendue à tout un chacun, les femmes y compris bien sûr. Je n'y suis pas préparée, bien que je réfléchisse depuis plusieurs années sur ces sujets au point d'avoir fondé l'association des Amis-Chemins qui promeut la circulation douce, non motorisée, sur Anglet. Je crois que je ne suis pas la seule. Tout est à inventer. La municipalité se défend d'être trop directive, mais donne des cadres, des thèmes, des questions et sous-questions pour organiser la réflexion. C'est que le sujet est vaste, nous ne pouvons l'aborder en une seule fois dans sa totalité. La première réunion publique de concertation traitait des transports. La deuxième a pour objet de "Construire une ville durable". Avons-nous seulement une idée de quoi il s'agit ?

Cette réunion préparatoire, en petit comité, rassemble comme la précédente quelques membres et employés de la municipalité et des responsables d'associations sensibilisées aux problématiques environnementales. Au fur et à mesure du déroulement des questions, nous échangeons nos points de vue, qui parfois divergent. Chacun essaie de formaliser sa propre vision idéale de la ville d'Anglet, et nous parvenons progressivement à une synthèse préalable, dotée de quelques variations. De nouveaux aspects émergent, qui n'avaient pas été imaginés par les rédacteurs du questionnaire de travail. C'est vraiment intéressant, et même si une diversité d'opinion irréductible en ressort, nous oeuvrons malgré tout ensemble pour le bien commun, dans une atmosphère calme, constructive, et nous espérons qu'il en ressortira quelque chose de positif.

Accessoirement, la question de la clôture des jardins vient sur le tapis. En tant que piéton occasionnel ou régulier, l'un des participants s'offusque ouvertement du "mauvais" comportement d'habitants de villas individuelles qui ne prennent pas la peine de tailler leurs haies : elles empiètent sur le domaine public et obligent les piétons à descendre sur la chaussée pour les contourner. - Je dois témoigner, pour être honnête, que je n'ai constaté personnellement de tels débordements que dans des rues transversales, tout à fait tranquilles, auxquelles ils donnaient un agréable aspect de bout de campagne oublié en ville. Il suffisait d'ailleurs, pour les éviter, de prendre tout simplement le trottoir d'en face -. Ce n'est pas la première fois que j'entends ce reproche, et plusieurs Angloys s'étaient déjà adressés à moi, en tant que présidente des Amis-Chemins, pour que j'en fasse part à la municipalité et que celle-ci oblige les contrevenants à obtempérer. Pourtant, il n'y a rien de plus laid, à mon sens, que ces haies-murs, si ce n'est des murs en dur, qui prolifèrent ces temps-ci. On voit des haies disparues remplacées par des murs, des murets prolongés en hauteur, des "protections-séparations" de la chaussée doubles ou triples, haie-grillage-mur dans l'ordre ou en désordre, des obstacles au regard extérieur en bois, en toile, en plastique, en roseau, bambou, touya...

Ceux qui les érigent invoquent le plus souvent le bruit, déclare l'adjoint à l'urbanisme. Il ajoute que la hauteur des murs est réglementée, quelques procès sont en cours à ce sujet. Cependant, il lui semble plus pertinent d'utiliser la persuasion non coercitive, par le dialogue. Mais, à ma connaissance, un mur en briques de béton n'a que peu ou pas d'efficacité pour réduire les émissions sonores. Faut-il y voir aussi un rejet de la circulation automobile dans sa globalité ? Ce repliement sur la propriété privée s'effectue peut-être en réaction à la sensation de surpopulation, de promiscuité, au danger potentiel que comporte cette foule d'inconnus, à la pression d'un voisinage jugé trop proche et peut-être de mauvais aloi, à l'envie d'isolement dans un havre de verdure au milieu de la ville ? Lorsqu'on se promène dans Anglet, plus un quartier est calme, dépourvu de circulation automobile, et plus on a de chance d'admirer jardins et maisons sans entrave au regard.

Cette question est moins anecdotique qu'il n'y paraît. Je reviens au thème des jardins. Ils sont apparus en même temps que la sédentarisation sans doute, par l'apprivoisement de la végétation dès les prémices de l'agriculture qui se pratiquait probablement autour des habitats, quels qu'ils fussent. Il a fallu en outre l'introduction de la notion de propriété privée, la séparation des aires privées et collectives. Ce faisant, le jardin a donc constitué une appropriation d'une portion de nature par un individu, une famille, une collectivité, la préparation d'un terrain pour y installer des plantes choisies, réparties dans un certain ordre.

Un jardin se conçoit, il est le reflet d'une culture, il a une finalité, il exprime une vision de la nature apprivoisée, une volonté de son propriétaire d'en obtenir un bienfait, nourricier, esthétique, ostentatoire, religieux, il peut manifester l'opulence ou être un moyen de s'isoler. Quoiqu'il soit composé de végétaux, associés parfois à des minéraux, il ne se confond pas avec la nature. C'est dans ce sens que l'on a pu parler de jardins à la française, à l'anglaise, japonais, médiéval, hispano-mauresque... Les jardins s'inscrivent aussi bien dans le temps que dans une culture déterminée. Si nous étions en terre d'islam, où tous les jardins, réduits souvent à des courettes ou des terrasses, sont enclos de murs et même lovés au centre des maisons en patios ouverts seulement vers le ciel, où le regard extérieur vers la sphère privée est totalement proscrit, cette réflexion sur les clôtures n'aurait pas lieu d'être.

La question récurrente est de savoir ce qu'est Anglet, ou plus aisément, ce que nous ne souhaitons pas qu'elle soit. Face à la volonté insistante de la municipalité de densifier sa population et d'ériger des immeubles, les représentants des associations s'accordent tous à dire qu'ils ne souhaitent pas voir disparaître l'habitat individuel en villas avec jardins qui marque justement la spécificité d'Anglet face à ses deux voisines plus classiquement urbaines, Bayonne et Biarritz. Celles-ci sont d'ailleurs dotées chacune d'un centre, alors qu'Anglet est un agglomérat de quartiers, anciennement presque des villages, chacun doté d'une église, et dont les champs qui nourrissaient Biarrots et Bayonnais ont été peu à peu divisés et vendus à ces citadins qui ne pouvaient plus se loger en ville ou souhaitaient une maison de campagne. Les chemins ruraux de terre se sont progressivement couverts de bitume, la voirie s'est construite sans volonté claire d'aménagement, au coup par coup, au fur et à mesure de l'urbanisation, et dans l'unique objet de permettre aux gens de se déplacer en voiture vers les lieux de travail à Bayonne ou Biarritz, et il en résulte un entrelac de rues qui serpentent, forment des boucles, s'égarent et terminent parfois en impasses.

Anglet a longtemps été un lieu de passage entre les deux villes illustré par la voie du BAB (anciennement desservie par un tramway), de même qu'elle était un lieu de traverse par la route nationale 10 qui relie Hendaye à Paris. Ces deux axes transversaux très fréquentés ont été recoupés récemment par la voie d'Aritxague, qui relie Cambo à Tarnos. Dédiés aux voitures très peu freinées par les ronds-points, ils constituent de véritables barrières pour les cyclistes et les piétons, qui ne peuvent être franchies avec quelque sécurité qu'en de rares endroits, soit par un tunnel pour les cyclistes, soit par un pont, soit par des feux tricolores. Les trois autres obstacles de taille qu'il ne faut pas oublier sont l'aérodrome de Parme, la voie ferrée et l'autoroute A10 qui isolent les quartiers de Brindos, Maignon et Sutar. Les lieux de travail, commerce et tourisme ont longtemps été majoritairement localisés hors de la commune.

Aux gens de l'extérieur, les Angloys disaient, pour qu'on les situe, soit qu'ils étaient de Biarritz, soit de Bayonne, soit de l'espace entre les deux, sans nommer leur ville, ignorée de tous. Si on la compare à ses deux voisines, elle a acquis désormais des atouts qui lui sont propres, 4,5 kilomètres de plages, le bois de Chiberta et le charme d'une ville aérée, arborée, fleurie, à l'urbanisation lâche et diversifiée, où chaque quartier est clairement individualisé, au moins dans l'esprit des Angloys, doté d'un réseau dispersé de commerces et d'entreprises, avec un croissant plus densément équipé dont la zone de chalandise s'étend largement au-delà de la ville.

Ainsi, bien que les jardins des maisons individuelles soient privés, de même que les aires de verdure autour des quelques résidences, ils contribuent tout autant que les espaces publics à la personnalité d'Anglet, si l'on peut s'exprimer ainsi. A ce titre, les règlements d'urbanisme légifèrent sur l'architecture des maisons, la surface des propriétés et leur clôture. Avec l'avènement des ronds-points qui ont remplacé nombre de carrefours régis par des feux tricolores, l'aménagement paysager de la ville a passé la vitesse supérieure, la ville devenant un "super-particulier" qui donne une image d'elle et fait assaut d'imagination pour égaler (ou surpasser) les deux voisines en éclat floristique. Chacune s'est nantie d'un parc "naturel" pédagogique, le lac Marion à Biarritz, Izadia à Anglet et la plaine d'Ansot à Bayonne. Cette compétition entre les trois villes se traduit bien sûr dans bien d'autres domaines, que je n'aborde pas ici.

Du point de vue de la "durabilité", ces aménagements paysagers privés et publics ne sont pas du tout conformes. Le gazon, les fleurs, buissons et arbres, les légumes et les arbres fruitiers sont fournis par de grandes sociétés spécialisées extérieures à la ville qui les importent de pays étrangers ou de régions lointaines, les cultivent préalablement avec force engrais et pesticides pour leur donner le meilleur aspect visuel à la vente, dans des serres souvent chauffées, éclairées de jour comme de nuit, pourvues de nombreux équipements spécialisés. Le prix de production de ces plantes contient donc une grande part d'énergie "parasite", accessoire, artificielle, surajoutée. Trop forcées, elles sont d'ailleurs souvent fragiles et meurent rapidement lorsqu'elles sont installées à leur emplacement définitif, jardins ou espaces verts, il faut donc les remplacer régulièrement. Ensuite, l'escalade des équipements continue, les jardiniers privés et publics s'équipent de nombreux outils, manuels ou motorisés, ainsi que de nombreux produits, engrais, herbicides, pesticides dont la fabrication a nécessité aussi beaucoup d'énergie. Ainsi se multiplient les taille-haies, tondeuses, tracteurs, qui engendrent non seulement une dépense énergétique, mais également, grâce à la faible pénibilité de leur utilisation et leur puissance, génèrent une surenchère dans la fréquence d'entretien des gazons et des haies, qui induit une nuisance sonore contre laquelle il a fallu aussi légiférer.

Ce faisant, les jardins sont devenus de plus en plus artificiels, les pelouses tendent à l'idéal d'une moquette verte et les haies de murs verts, les buissons et parterres ne sont constitués que de plantes exotiques ou "trafiquées" pour exposer des feuillages chamarés et des fleurs géantes tarabiscotées. Les villes n'ont jamais été bénéfiques pour la biodiversité, mais leurs nuisances se sont considérablement accrues, la terre non bâtie devient de plus en plus polluée par ces méthodes agressives, l'herbe trop fréquemment tondue n'arrive jamais à faire fleurir toutes les plantes qu'elle contient, les haies trop fréquemment et durement taillées se desséchent progressivement, tandis que des arbres demeurent à l'état de moignons souffreteux la plus grande partie de l'année.

La conséquence la plus visible, c'est la disparition de la plupart des insectes et des oiseaux insectivores de ces espaces devenus partiellement stériles. Seules demeurent les espèces les moins farouches et les plus omnivores, comme les mouches, les pigeons ou les merles. Cela est d'autant plus dommageable pour Anglet qui était encore, il y a une cinquantaine d'années, la terre nourricière de ses deux voisines, et disposait de sources hydratant des cressonnières, des potagers et des vergers dont les produits de qualité faisaient le sujet de chansons locales.

A l'heure où la façon dont la nourriture est élaborée commence à faire débat, particulièrement dans notre région à forte tradition culinaire, alors que le niveau de vie s'abaisse pour une frange croissante de la population, peut-être est-il temps de reconsidérer ces pratiques et d'imaginer de nouvelles conceptions pour nos jardins et espaces verts. Dans une ville où il est souhaitable et souhaité que la présence de la voiture diminue, on peut imaginer que, dans les impasses et les quartiers éloignés des grands axes, le calme va s'instaurer progressivement. Il serait peut-être bon dans le même temps d'atténuer ces comportements excessifs et générateurs de gaspillage énergétique qui se manifestent sous couvert d'aménager des espaces verts.

La municipalité pourrait encourager l'instauration d'une végétation locale, robuste et bénéfique aux insectes pollinisateurs, la plantation d'arbres fruitiers et la généralisation de pelouses "sauvages" avec une succession naturelle de floraisons d'herbes différentes à tiges courtes ou longues. Préférer l'achat de graines, semences, oignons à l'achat de plantes toutes poussées, organiser l'échange de semences et boutures entre particuliers, laisser les végétaux vivre leur cycle complet de la graine à la graine, y compris ceux des pelouses qu'il faudrait laisser devenir prairies sans pour cela être taxé de négligent ni d'avoir un jardin "sale". Remettre au goût du jour un aspect naturel se rapprochant des jardins à l'anglaise, nettement plus économiques.

Qui plus est, une végétation bien agencée permet de réguler les températures en protégeant du vent, en offrant des ombrages l'été, en constituant un réservoir-tampon lors des fortes précipitations dont l'humidité est restituée en période de sécheresse. Ce facteur végétal devrait être pris en compte dans les politiques d'économies d'énergie, en ce qui concerne le chauffage et la climatisation des bâtiments, de même que leur isolation. Une partie des espaces publics pourrait être consacrée aussi à des plantes alimentaires, qui pourraient être entretenues par les foyers les plus nécessiteux, plutôt que d'employer des jardiniers municipaux dont l'activité se verrait d'ailleurs considérablement réduite, si l'on baisse la fréquence des tontes, tailles, traitements et que l'on privilégie une végétation vivace locale en lieu et place de ce déménagement permanent de plantes décoratives annuelles.

Cette politique volontariste d'économies d'énergie doit se prolonger par la réduction des éclairages publics. Cela n'a pas de sens, dans une ville à la vie nocturne très ralentie, de conserver de telles illuminations. En outre, les ampoules elles-mêmes devraient être remplacées par des systèmes à basse consommation. Là aussi, un retour à l'obscurité favorisera un rééquilibrage de la vie des animaux nocturnes qui subsistent dans nos villes, notamment insectes et chauve-souris, qui, par ricochet, bénéficiera à la végétation des jardins et espaces verts qui nous sont chers. La promotion de ces éclairages et d'équipements à basse consommation permettra à la ville dans son ensemble de devenir plus économe sur le plan énergétique.

Si Anglet avait autrefois une vocation agricole, c'est qu'elle dispose de nombreux ruisseaux. L'urbanisation s'est faite partout, sur leurs rives, leurs barthes et les marécages qui ont été drainés et comblés de matériaux divers (y compris les déchets des deux villes voisines, à l'emplacement actuel de la zone commerciale BAB2, qui continue de contrôler les émanations de méthane provenant du sous-sol). La plupart ont été busés et ils ont disparu sous la voirie. Ce faisant, les Angloys pâtissent régulièrement d'inondations, accentuées lorsque la marée montante se conjugue aux pluies diluviennes pour bloquer les eaux brusquement gonflées qui envahissent les bas-fonds. L'accroissement des zones imperméables, voirie, urbanisation, la modification de la végétation dans l'arrière-pays, le changement climatique qui amène une plus grande irrégularité dans les précipitations, tous ces facteurs font que les ouvrages d'art, buses, ponts, canalisations, semblent périodiquement sous-dimensionnés.

Ce rejet, cette négation des ruisseaux de la part des nouveaux Angloys, des citadins, n'oublions pas, a ôté à Anglet un facteur esthétique dont elle aurait pu jouer, tout en assurant sa sécurité. Laisser les ruisseaux aller leur libre cours le long de berges arborées en épargnant les marécages, zones tampons par excellence, aurait offert une respiration dans la ville, un poumon vert et des zones calmes pleines de charme. De petits fragments à l'air libre demeurent inviolés, mais la plupart de ceux que l'on voit encore courir ressemblent davantage à des égoûts à ciel ouvert, enserrés dans du béton ou des enrochements inesthétiques, pollués par des rejets incontrôlés et des déchets flottants à proximité des commerces, sortis de nulle part et retournant bientôt à l'obscurité. Quel dommage !

C'est d'autant plus regrettable qu'à l'heure où l'on songe à marcher davantage et circuler à vélo, ces berges auraient été toutes désignées pour offrir un emplacement calme et sécurisé. Il faut y ajouter que, lorsqu'on n'est pas assisté d'un moteur, on préfère suivre les géodésiques, et faire un détour pour éviter une montée fatigante, trajets que suivent justement les ruisseaux. C'est aussi regrettable sur le plan de la salubrité, lorsqu'on sait que tous ces ruisseaux se jettent dans l'océan qui baigne nos plages qui souffrent, on le sait, d'une pollution chronique due à cet environnement citadin.

Se doter d'un Agenda 21, c'est décider que la ville d'Anglet, la municipalité, les Angloys qui y résident, changeront d'état d'esprit et agiront en toute chose de façon à causer le moins de dommage possible à l'environnement naturel et s'y intègreront le mieux possible. Cela implique une vie plus sobre, plus saine, plus simple. Plus heureuse ?

Une réaction de ma soeur Sophie, architecte :

Tes réflexions sont très intéressantes, et, pour vivre en Normandie où la haie se doit d'être bien rigide et taillée au cordeau, j'avoue que trouver de temps en temps une haie débordante me fait du bien, mais les deux sont nécessaires, trop d'arnachie est tout aussi déstabilisant.

Une réaction de Claire Noblia, présidente des Amis des Moulins Ardatza-Arroudet :

Vos remarques sur le busage des cours d'eau à Anglet sont tout à fait pertinentes. Il y a des villes qui ont compris ces erreurs et qui ont remis leurs canaux, leurs rivières à l'air libre et cela permet d'avoir des kilomètres de promenades... ce n'est pas le cas sur la Côte basque, ni à Anglet... qui a condamné le cours du MAHARIN, du ruisseau de D'ONZACQ, de Fontaine LABORDE, du ruisseau de BELLEVUE, ses barthes et le quartier des PONTÖTS, ses Dunes (et ses oeillets si délicats, ses Euphorbes des sables, sa Luzerne des dunes, son Lis des sables... ne sont que quelques exemples des 50 espèces de la flore spécifique) ses moulins et leurs ouvrages hydrauliques (Barbot, Brindos, Aritzague, Sabalce, Hausquette, Valentin, Sault... ). Peut-être que dans trente ans on commencera à décaisser les cours d'eau pour pouvoir les laisser se repeupler d'anguilles, de saumons, de truites, de moules... et pouvoir disposer de protéines fraîches à domicile, mais il vaut mieux attendre la dépollution chimique des eaux, ce qui est loin d'être le cas!
En attendant les publications comme les vôtres ont un rôle irremplaçable pour une information de la population ignorante et peu curieuse.

Article Sud-Ouest du 15 mai 2009 en page d'Anglet :

Le ruisseau de Florence en cours de busage. Depuis des années, le petit ruisseau de Florence est la bête noire des quartiers qu'il traverse depuis le secteur de Leclerc. Busé récemment au carrefour des rues de Hardoy et de Hausquette, il est aujourd'hui emprisonné de buses, allée des Industries, dans le secteur des Pontôts. Cette nouvelle tranche de travaux dont le maître d'oeuvre est la Cabab et le réalisateur, la Sogreha, est actuellement effectuée. Ces infrastructures d'emprisonnement s'élèveront à 2 millions d'euros. Actuellement, il s'agit de réaliser un poste de relèvement, allée de l'Industrie aux Pontôts, avec des canalisations qui permettront à ce cours d'eaux pluviales de gagner le ruisseau Atchinetche, en provenance de Géant et Carrefour, et qui se jette dans l'Adour. Cinq mois devraient être nécessaires pour effectuer cette jonction qui permettra enfin d'évacuer des eaux pluviales de plus en plus importantes ces derniers temps et qui causaient nombre d'inondations de résidences dans le secteur de Lamoulie. F.D.

SOMMAIRE

 

 

Cathy
Clôtures et Jardins
7 Mai 2009