Guide : Dimitri Marguerat (Rando-Oiseaux et Biodiversité) - Musée du squelette (Ile Verte) : Pierre-Henri Fontaine - Participants : Pascal, Cathy, Jean-Louis, Antoine, Nicole et Laurence
Québec
Séjour du 24 juin au 12 juillet 2016
Une bonne diversité de petits oiseaux, le plus souvent très mobiles et cachés dans la végétation, ce qui les rend très difficiles à photographier
Pendant la traversée du Saint-Laurent, nous avons approché de très près des troupes de bélugas, cétacés plus grands que la majorité des dauphins. A la fin de la dernière ère glaciaire, une petite population s'est retrouvée isolée depuis 7000 ans dans l'estuaire du fleuve Saint Laurent et le fjord du Saguenay près du village de Tadoussac. Depuis leur protection au Québec, c'est la pollution des eaux du fleuve qui met leur vie le plus en danger, étant au sommet de la chaîne alimentaire, ainsi que le dérangement causé par la navigation fluviale.
Bélugas et marsouin
Pic
Orchidée (cousine du Sabot de Vénus jaune qui pousse dans les Pyrénées par exemple)
Pouponnière d'eiders à duvet : les femelles s'associent pour garder ensemble la marmaille, tandis que les mâles se regroupent ailleurs et ne participent à rien d'autre qu'à la reproduction
Pourquoi les goélands à bec cerclé se baignent-ils dans les flaques alors qu'ils passent leur temps dans l'eau à pêcher ?
Grenouille attrapée par Dimitri
Couleuvre tranquille, qui ne s'est pas pressée de se cacher
Orignal mâle, cervidé de la taille d'un cheval (jusqu'à 450 kg), dont les bois repoussent chaque année et atteignent leur taille maximale à la période du rut (fin septembre)
Orignal femelle et son jeune
Ces animaux sont d'une placidité extraordinaire, bien plus confiants que bien des pottoks pyrénéens : la mère oblique vers le sous-bois sans se préoccuper de la distance à laquelle se trouve son jeune.
Celui-ci, par contre, attend que je me sois un peu éloignée pour passer devant moi et suivre sa mère.
Un peu plus loin, j'aperçois dans le sous-bois opposé une femelle qui fait la sieste. Elle a une grosse tumeur à la base du cou, vraisemblablement causée par les insectes dont les piqûres m'ont transformée, l'espace de quelques jours, en elephant woman, avec la moitié du visage et le cou qui ont enflé de façon impressionnante ! Heureusement que Dimitri avait prévu le cas et possédait des cachets efficaces...
D'un claquement sonore de sa queue plate, le castor a cherché à nous intimider, puis nous l'avons vu nager et disparaître dans les profondeurs opaques de la rivière. Revenus sur le site pour le montrer à Jean-Louis et Antoine, il est de nouveau apparu un moment. Nous avons vu à plusieurs reprises des barrages, cabanes et troncs typiquement rongés en pointes de crayon en d'autres lieux durant notre périple. Le castor a visiblement reconstitué sa population depuis que sa peau et sa fourrure sont moins prisées. Ailleurs, nous avons également observé une femelle nageant dans un bosquet inondé, rapidement rejointe par un mâle énorme au pelage plus sombre. Ils ont échangé des gestes affectueux avant de repartir chacun de leur côté.
Qu'est-ce que c'est ? Un chimpanzé, un gorille, un orang-outang ? Non ! Une grosse femelle porc-épic !
Elle se prépare, semble-t-il, à mettre bas (un petit, rarement deux).
En voici un autre que nous avons pu observer tout à loisir près d'un phare
Pingouin torda
Carouge à épaulettes vu à Montréal
SOMMAIRE
Récit
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