Un vaste espace intérieur et extérieur pour le confort des jeunes enfants. C.C-E

Nombreux sont les parents qui ont inscrit leur enfant sur la liste d’attente d’admission à la crèche avant même, pour certains, que le bébé soit né ! L’ouverture de la crèche Laminak en septembre 2003 a répondu à un réel besoin qui ne peut être couvert en totalité avec sa capacité théorique de 25 enfants. « En réalité, ce sont 52 familles qui bénéficient des services de la crèche, car beaucoup de mères ont opté pour le travail à mi-temps et nous avons la latitude de dépasser de 10% le quota autorisé », explique Laure Hartxubehere, la directrice de l’établissement. Il y a également onze assistantes maternelles dans le village qui complètent l’offre de garde d’enfants, sous l’égide de la Maison de la Solidarité départementale d’Ustaritz-Cambo, et qui peuvent s’occuper chacune de trois jeunes enfants.
« La crèche peut recevoir des enfants âgés de 2,5 mois à 6 ans. Cela leur permet d’attendre d’avoir trois ans accomplis pour intégrer l’école maternelle. Le problème, c’est qu’ils sont un peu âgés pour rester avec des bébés, ils préfèreraient souvent aller avec de plus grands et ne disposent pas ici de jeux adaptés » explique-t-elle. Cependant, l’équipe fait le maximum pour éveiller tous ces jeunes esprits : elle organise des activités pour les fêtes (Noël, fête des mères, des pères, fin d’année pour dire au revoir aux grands qui partent à l’école…). Les plus âgés suivent les saisons par la décoration, les repas, la collecte des feuilles mortes ou l’observation des fleurs, des promenades. De petits spectacles sont organisés de temps à autre, pour couper le rythme. Il y a aussi un atelier de langue basque qui récolte un grand succès, puisque 90% des parents souhaitent que leur enfant soit initié par la lecture, la musique, des dînettes et jeux divers à une panoplie de mots simples assimilés avant même de savoir parler.
Des réunions d’information sont proposées aux parents, ainsi que des réunions thématiques avec un psychologue (le sommeil, le doudou, la propreté). La directrice conclut : « Nous privilégions la qualité de l’accueil et l’écoute des parents afin, dans la mesure du possible, de les éclairer et répondre aux questions qu’ils se posent parfois avec angoisse car ils ont moins de modèles. »
Cathy Constant-Elissagaray

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Cathy Constant-Elissagaray, correspondante locale au journal Sud-Ouest pour les villages de Bassussarry et d'Arcangues

Article paru le 19 septembre 2007 : "Un vrai plébiscite"