Le bar du curé rencontre le plus grand succès, avec des cocktails
aux noms évocateurs. C.C-E
Le marché hebdomadaire qui se tient tous les mercredis matins de
8 heures à 13 heures sur la place du fronton se distingue par son
originalité. Né de la volonté d’une poignée
de nouveaux élus, il réunit plus d’une trentaine de
stands qui, tous, sont animés du même désir de mettre
en valeur les produits régionaux. Battili réalise ses conserves
fines à partir du poisson acheté directement à la
criée de St Jean de Luz et qu’il cuisine avec des produits
agricoles biologiques : « Sur les boîtes figurent le nom des
bateaux de pêche de St Jean de Luz qui me l’ont fourni, par
exemple Esperantza, Xabano, Orka, qui pratiquent une pêche côtière
journalière et offrent ainsi les meilleurs garanties de fraîcheur,
soit un transport d’au maximum 10 heures de la sortie du filet jusqu’au
port. Par comparaison, la mention Atlantique Nord-Est sur les étals
des poissonniers concerne une portion d’océan bien supérieure,
qui va de la Scandinavie au Portugal. » Son stand avoisine celui
du Vaisselier de St Pée dont l’étalage reflète
le goût pour les couleurs vives et gaies d’Isabelle Demarcq.
A partir de formes achetées brutes, elle peint des décors
originaux à l’aide de pigments naturels sans plomb qu’elle
mélange. Si les clients ont une petite fatigue, ils pourront se
reposer au Bar du curé où l’abbé François
de Mesmay et ses aides proposent avec humour du Benedictum menthe ou fraise,
un Don Camillo, une Coupe du Vatican ou autre Da Vinci en guise de rafraîchissements
non alcoolisés.
Cathy Constant-Elissagaray