Descendre la Leyre en kayak (15 septembre 2002)

Les canards de la Maison de la NatureCette fois, c'est la bonne ! Il a fait grand beau temps toute la semaine, et cela continue même le week-end. Nous ne regrettons pas d'avoir reporté de huit jours, car il fait frais en ce matin de la mi-septembre et le soleil radieux n'est pas inutile pour nous réchauffer après les passages ombragés ainsi que les arrosages intempestifs. Il ne faut pas deux heures de voiture pour faire le trajet d'Anglet au Parc Ornithologique du Teich, y compris en respectant les limitations de vitesse. Nous prenons le temps de faire une halte chocolatine et pain frais à la boulangerie du village pour recharger les accus avant le départ. Jean-Louis prend tous les enfants dans la 806 et suit la fourgonnette qui amène le groupe à Salles.

Aire de départNous recevons les recommandations de rigueur (maniement des pagaies, nombre de ponts avant l'arrivée, technique de freinage et de contour des obstacles...). Après un moment de flottement pour le rangement des pique-nique dans les bidons et la répartition du groupe sur les kayaks mono- et biplaces, tout le monde s'élance. Un canoë possède une rame d'un seul côté du manche, donc le rameur rame toujours du même côté (droit ou gauche) et doit parfaitement se coordonner avec son équipier.

Jonath'Un kayak est propulsé par des pagaies, qui comportent une rame de part et d'autre du manche. Ces rames sont fixées perpendiculairement l'une par rapport à l'autre afin de fendre l'air pendant que l'autre s'enfonce dans l'eau. Le rameur doit donc garder la main gauche souple, dans laquelle le manche coulisse, tandis que le côté droit s'enfonce, puis inversement casser en arrière le poignet droit afin de ramer sur le côté gauche. Pour les biplaces, l'équipier placé à l'avant de l'embarcation est chargé de la propulsion, tandis que celui placé à l'arrière s'occupe plus spécialement de l'orientation (ce qui n'est pas évident, parce qu'il ne voit pas bien les obstacles cachés par son partenaire).

JohnL'eau est à 15°C, nous prenons garde à ne pas trop nous éclabousser, au moins au début. Il y a des rapides dans les 5 premières minutes de trajet, et un ou deux autres passages identiques dans le courant de la journée, ceci pour dire qu'il ne s'agit pas d'un parcours excitant comme le canyoning en Aragon, mais plutôt d'une descente requérant des qualités d'endurance, puisque nous ramerons sur 20 kilomètres en deux fois deux heures et demie, nous dit l'organisateur (qui ne nous accompagne pas).

Nous ne sommes pas seuls. Outre notre groupe de 17, une dizaine d'autres personnes amenées par l'autre fourgonnette effectue la descente avec nous. Il y aura encore deux autres groupes, identifiés par la couleur de leurs embarcations (bleue ou verte - nous en avons des jaunes) qui partirons de Salles, ou que nous rencontrerons à partir de Mios, en début d'après-midi.

 

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