Il
n'y a pas que moi qui aime les petites bêtes et les petites plantes
: Yann aussi ! Il a profité des moments calmes (hors ascension du
Néouvielle) pour les immortaliser avec l'appareil photo.
Le
dernier jour, les effectifs sont réduits en raison des départs,
et en plus, le programme est multiple : Richard, Serge, Xavier et Jean-Louis
font l'ascension du pic des Aguillous (ou Soum des Salettes) qui culmine
à 2976 mètres ; j'emmène cet après-midi Jonath',
Anna et Sammy faire du parapente ; Yann, Isabelle, Florian et Cécile
s'en iront dans l'après-midi. Les premiers s'en vont dès l'aube,
il incombe à ceux qui restent de faire les bagages et vider les chambres.
Les enfants sont peu enthousiastes : ils n'aiment pas être pressés
et n'ont aucune envie de marcher.
Nous
les emmenons néanmoins au lac d'Aubert (encore plus beau qu'il y
a deux jours), et les enfants restent dans la voiture, au parking, à
lire ou jouer de la guitare, tandis que Yann, Isabelle et moi faisons une
dernière petite balade jusqu'au petit lac en contrebas du lac d'Aubert.
Les marmottes sifflent de toutes parts et nous narguent, invisibles, alors
nous nous rabattons sur les papillons, avant qu'Isabelle n'en aperçoive
une qui nous fixe, curieuse, et nous observe autant que nous l'observons.
Elle
reste ainsi, hors de portée, un long moment, tandis que nous nous
approchons au maximum, et ne s'enfuit qu'en entendant un groupe arriver,
trop bruyant et remuant à son goût.
Après avoir mangé des sandwiches
tous ensemble à Saint Lary, nous nous présentons au guide.
Il évalue nos poids respectifs du regard, d'un air dubitatif, regarde
les nuages qui fuient au-dessus du Pla d'Adet et déclare d'un ton
catégorique que Sammy ne pourra pas voler, il est trop léger,
ce ne serait pas prudent. Il demande plus précisément le poids
de Jonathan et d'Anna : impossible de prendre le téléphérique
pour voler comme prévu du Pla d'Adet, ils sont également trop
légers puisque nous volons en biplace, avec une surface de voile
très importante. Deux moniteurs nous rejoignent et proposent de nous
faire voler depuis le côté opposé de la vallée
d'Aure, à une altitude moindre, probablement moins ventilée,
et nous décollerons et atterrirons au même endroit. Je donne
mon accord, désolée pour Sammy, qui avait remplacé
Florian
au pied levé, mais c'est la sécurité qui prime. Je
suis leur voiture qui fonce dans une petite route de montagne jusqu'à
la piste pleine de nids de poule, de courte durée, heureusement.
Nous
dominons la vallée d'Aure aux couleurs changeantes au gré
du passage des nuages, parsemée de petits villages aux toits d'ardoise.
Nous ne sommes pas très haut, mais de toute façon, nous n'allons
pas descendre, mais monter en parapente, tellement le souffle d'air est
fort. Cela nous change des deux fois précédentes où
l'air était si calme que nous descendions trop rapidement à
notre goût, simplement par l'effet de la gravitation. La suite est
une histoire sans parole, où les photos parlent d'elles-mêmes
(ci-dessous).
En ce qui concerne le groupe de marcheurs, ils nous raconteront plus tard qu'il faisait si froid au sommet (probablement une température proche de 0°C) qu'ils ont dû redescendre se mettre un peu à l'abri du vent pour pique-niquer. Xavier, sans doute fatigué par toutes ces marches, ayant mal dormi la nuit précédente, s'est tordu le pied en fin de randonnée, se roulant par terre de douleur. Il l'a trempé dans l'eau glacée d'un torrent pour éviter qu'il n'enfle et il a pu rejoindre courageusement la voiture.
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Séjour
en vallée d'Aure |
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du 17 au 20 août
2004
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Participants : Michèle,
Max, Julien et Jérémy, Isabelle, Yann, Florian et Cécile,
Richard, Anna et Sammy, Cathy, Jean-Louis, Cédric et Jonathan,
Xavier C., Serge C., Jean-Marc, Thierry |