Evolution de la matière organique du milieu interstellaire à la surface des planètes telluriques
Grégoire Danger, Thierry Chiavassa, Isabelle Couturier, Fabien Borget, Fabrice Duvernay, Nathalie Piétri, Patrice Theule.
Groupe Astrochimie de l’équipe Spectrométries et Dynamique Moléculaire, laboratoire de Physique des Interactions Ioniques et Moléculaires, UMR CNRS 6633 - Centre Saint-Jérôme - case 252, Université de Provence, Marseille France. Contact : +33491288285 ou
gregoire.danger@univ-provence.fr.

L’évolution de la matière organique commence en grande partie au sein des nuages moléculaires denses. Ces nuages sont principalement formés de grains interstellaires incluant la majeure partie de la matière organique du milieu interstellaire sous forme de glace d’eau. Lors de l’évolution de ces grains au sein du nuage, cette matière organique va subir de nombreuses modifications chimiques (irradiation ionique, UV, effet thermique) pour aboutir à une complexification de la matrice organique. Dans certaines zones de ce nuage moléculaire, le nuage va s’effondrer sur lui-même pour former une nébuleuse solaire qui évoluera vers une protoétoile et potentiellement vers un système planétaire tel que notre système solaire. Au cours de cette évolution, les grains interstellaires vont s’agglomérer pour former de petits objets incluant la matière organique originelle qui suivant leur évolution autour de l’étoile pourront être qualifiés de comètes ou d’astéroïdes. Ces petits objets pourront servir de réservoir de matière organique pour le développement d’une chimie prébiotique à la surface de planète tellurique telle que la planète Terre. A travers une approche expérimentale, l’objectif de notre groupe est d’étudier l’évolution chimique de cette matière organique interstellaire pour comprendre quels processus chimiques peuvent avoir lieu dans ces environnements astrophysiques. De plus, cette approche nous permet de mieux comprendre l’origine et l’évolution de la matière qui compose les objets de notre système solaire, pour développer in fine une approche expérimentale pour l’étude des processus chimiques prébiotiques au sein de planètes telluriques telle que la planète Terre.

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http://www.piim.up.univ-mrs.fr/spip.php?article164

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Société Française d'Exobiologie - Astronomie Côte Basque : Jean-Claude, Jean-Louis et Cathy
COLLOQUE D’EXOBIOLOGIE
27 au 30 septembre 2010