Côte rocheuse

Pasajes - San Sebastian

11 Mai 2003

Falaise à Pasajes

 

Pascale, Xavier et Florian à l'heure du pique-niqueAsphodèleLa pause pique-nique est bienvenue. Nous nous asseyons sur des roches sèches à l'abri des ajoncs, avec vue sur la mer. Les sacs à dos seront plus légers. Chacun se trouve un creux confortable et nous déballons les victuailles. Après ce repos, nous reprenons le trajet d'un pas plus alerte.

A un croisement, ceux qui sont en tête se trompent de chemin, et nous faisons un bon détour (avec ascension d'une colline). Evidemment, comme toujours, nous trouvons une bonne âme pour nous dire que les deux chemins se rejoignent (oui, d'accord, mais à San Sebastian seulement). Il s'agit de la nouvelle piste cyclable en plaques de béton récemment inaugurée, je crois. Beaucoup de promeneurs en profitent, mais je trouve dommage de ne plus voir la mer. Dès que possible, nous bifurquons pour retrouver le sentier aux marques rouge et blanche (comme le GR10).

BouquetChemin pavé de larges pierresArrivés en vue de San Sebastian, nous faisons un petit crochet par le fort désaffecté situé en contrebas. Florian est ravi de partir en exploration à la suite de Max. Il y a des tunnels et des soupiraux, catacombes et décombres de murs, de quoi nourrir son imagination fertile. Ensuite, il faut franchir l'unique passage délicat de la randonnée : à l'approche de San Sebastian, ce sont des falaises vives, qui reculent sous les coups de boutoir des tempêtes océaniques. Le sentier disparaît à mesure et doit être retracé un peu plus haut, avec les vagues qui cognent en contrebas. Nous avançons à la queue-leu-leu, nous accrochant à un endroit à un filin métallique fixé dans la roche à l'attention des promeneurs. Cet endroit difficile d'accès fait le bonheur des nudistes et autres marginaux. Florian en aperçoit soudain un qui se dresse à quelques mètres de lui. "Maman ! Il était tout nu derrière, et tout nu devant !" C'est l'aventure de la journée.

CôteCôteIl n'est que 2 heures et demie. Nous avons le temps de traverser la ville par la plage (Florian se trempe le pantalon, avant de se décider à l'ôter), de déguster une bonne glace et de visiter l'aquarium. En principe, je n'aime pas trop que l'on enferme ainsi des animaux sauvages en cages ou en bassins, mais il faut avouer que ce musée de la mer moderne est aménagé avec beaucoup de goût et une esthétique certaine. Avancer à l'intérieur même du bassin avec des raies manta et des requins qui passent au-dessus de nos têtes et tout à côté laisse une impression inoubliable.

Aileron de dauphin dans la baie de San SebastianDauphin en train de plongerNous nous dirigeons vers la gare du topo en traversant le petit port aux bateaux rutilants. Sur le quai, des vendeurs proposent sur une petite table surmontée d'un parasol des bouquets de crevettes dans des coquetiers blancs ou des sachets de bigorneaux. Un dauphin pointe sa tête exactement à l'endroit où nous l'avions déjà remarqué lors de notre trajet pour l'île de Santa Clara où nous avions organisé un pique nique, il y a quelques années. MouetteMouettesCe n'est pas évident de le photographier. J'appuie toujours trop tard sur le bouton. Après l'avoir observé un moment, nous longeons la plage de la Concha sur le boulevard encombré d'une foule bruyante et suivons un long boulevard bordé de belles maisons. San Sebastian est une ville cossue où nombre d'entre nous ne dédaignerait pas d'y vivre. Comme à l'aller, l'attente est minime à la gare et nous reprenons le train en échangeant nos impressions.

Aileron de dauphin

 

 

 

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